Le ministre de l’industrie lors de son passage sur l’émission « l’invité de la matinale » sur la Radio nationale Chaîne Une, le ministre de l’Industrie a affirmé que la tripartite sur l’examen du projet de relance économique, qui aura lieu, les 16 et 17 août 2020, sera une rencontre axée sur la transparence entre le Gouvernement et les opérateurs économiques, censée les éclairer sur les nouvelles bases de l’économie nationale.
Le ministre a également préciser que cette vision sert à définir le rôle et les obligations du Gouvernement envers opérateurs économiques, et vice versa. Il a révélé, dans ce sillage, que le nouveau code l’investissement, prévu pour le mois d’octobre prochain, est censé établir un cadre légal à cela. « Les texte législatifs et réglementaires ne seront plus taillés ou aménagés au gré de parties tierces. Ils serviront uniquement l’intérêt de l’économie national, de manière transparente et claire. » A-t-il clamé.
Par ailleurs, Ait Ali s’est exprimé concernant le dossier des incitations douanières qui, selon lui, seront évaluées en fonction de la valeur ajouté réelle qu’auront les futurs projets d’investissement. A ce titre, le ministre a déclaré que la création du d’Office national d’investissement (ONI) fait partie de la politique générale de l’investissement, et réunira les différentes parties prenantes dont le rôle est la gestion du foncier, loin des conflits d’intérêts. « Nous allons permettre la viabilisation des zones industrielles via l’installation d’équipements et les opérateurs économiques seront tenus d’assurer les financements nécessaires des projets, selon leurs moyens et selon la superficie du terrain qui leur seront accordés. » A-t-il déclaré.
S’agissant du très attendu cahier des charges relatif au montage automobile, Ait Ali a insisté sur le fait que le nouveau document permettra enfin de dessiner les contours d’une industrie mécanique digne de ce nom, en ajoutant que deux constructeurs mondiaux, européen et asiatique, ont déjà manifesté leur volonté d’investir prochainement en Algérie.
Enfin, le ministre a fait part de son inquiétude quant à d’éventuelles attaques dont son département serait la proie, orchestrées selon lui par certaines sphères « qui œuvraient dans le passé à structurer la fuite des capitaux publics algériens, à coups de milliards de dollars ».