Le secteur bancaire affiche une croissance notable, avec une augmentation des crédits alloués à l’économie nationale de 1000 milliards de DA entre 2022 et 2023. Cette progression, qui atteint 8% pour les banques publiques et 12% pour les banques privées, s’inscrit dans un contexte de mesures incitatives gouvernementales visant à stimuler l’investissement.
L’économie algérienne connaît une dynamique positive, comme en témoigne l’augmentation significative des crédits alloués par le secteur bancaire. Selon Rachid Belaid, délégué général de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), « les montants des crédits alloués à l’économie nationale par les banques de la place sont passés de 12.000 milliards de DA en 2022 à un peu plus de 13.000 milliards de DA en 2023 ». Cette progression substantielle reflète une conjoncture économique en pleine mutation.
L’accroissement des financements bancaires, qui atteint 8% pour les banques publiques et 12% pour leurs homologues privés, n’est pas anodin. Il traduit une recrudescence de l’activité économique, stimulée par les mesures incitatives mises en place par l’État pour galvaniser l’investissement. Ces dispositions ont pour effet de « rendre les projets présentés au niveau des banques plus rentables », explique M. Belaid.
La propension accrue des entrepreneurs à solliciter des crédits d’investissement auprès des institutions bancaires est particulièrement notable. Ces demandes font l’objet d’un examen minutieux, basé sur « des critères de faisabilité et rentabilité des projets », avant d’être accompagnées jusqu’à leur concrétisation.
Les incitations gouvernementales jouent un rôle prépondérant dans cette dynamique. Parmi les mesures phares, on peut citer « les avantages fiscaux et parafiscaux, les avantages douaniers, ainsi que la bonification de taux d’intérêt ». Ces dispositifs, en allégeant les charges des investisseurs, agissent comme un véritable levier pour stimuler l’investissement.
Un financement pour des secteurs clés dans un délai cours
Les secteurs bénéficiant principalement de ces financements sont l’industrie de transformation et les activités relevant des domaines stratégiques définis par les autorités. Les banques proposent un éventail de solutions de financement, incluant les crédits classiques et le leasing, couvrant l’intégralité du cycle de vie des projets, de leur genèse à leur phase opérationnelle.
Concernant les délais de traitement, le délégué général de l’ABEF précise : « Les banques s’engagent à respecter des délais de traitement, généralement fixés à un maximum de 30 jours pour les dossiers d’investissement. Il souligne toutefois que ce délai est un plafond, et que les dossiers complets et bien structurés peuvent bénéficier d’un traitement plus rapide.
Le processus ne s’arrête pas à l’approbation du dossier. M. Belaid détaille : « Après le traitement, il y a la phase de mise en place des crédits, qui inclut la signature de la convention et toutes les formalités nécessaires pour rassembler les garanties avant la mise à disposition des fonds ». Cette étape cruciale assure la sécurité de l’investissement tant pour la banque que pour l’emprunteur.
Les secteurs bénéficiant principalement de ces financements sont l’industrie de transformation et les activités relevant des domaines stratégiques définis par les autorités. Les banques proposent un éventail de solutions de financement, incluant les crédits classiques et le leasing, couvrant l’intégralité du cycle de vie des projets, de leur genèse à leur phase opérationnelle.
Cette évolution du paysage financier algérien augure d’une croissance économique soutenue, portée par un secteur bancaire de plus en plus enclin à soutenir l’entrepreneuriat et l’innovation. L’alignement entre les politiques publiques et les stratégies bancaires, couplé à des procédures de traitement des dossiers plus transparentes et efficaces, semble créer un terreau fertile pour l’émergence d’une économie diversifiée et résiliente. La synergie renforcée entre les banques et les investisseurs promet d’accélérer le développement économique du pays, tout en garantissant une gestion rigoureuse et prudente des risques financiers.