Selon le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, la monnaie nationale va recouvrer sa valeur dans les années à venir grâce à la mise en œuvre du plan de relance de l’économie cher au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui « englobe tout les domaines ».
Intervenant dans le « Forum de la radio algérienne » de la chaine I, le ministre, considère que la valeur du dinar « ne reflète que la réalité de son économie. « Comment avoir une monnaie solide, alors que notre économie est basée sur la rente, sa distribution et l’importation ? » S’interroge-t-il. Et d’ajouter : « L’économie algérienne n’est pas faible au sens propre de l’expression, mais plutôt, non structurée, ce qui ne lui permet pas de concurrencer, produire ou encoure assurer une autosuffisance ».
Le marché parallèle de la devise disparaîtra dans les mois à venir
En réponse à une question sur la prééminence du marché parallèle de la devise, Benabderrahmane a déclaré que le processus de son éradication a commencé, à travers la mise en place de plusieurs mesures, à l’instar de la création du marché de change interbancaire, en mars 2020.
Pour le ministre, les marchés parallèles de change seront éradiqués dans les mois à venir. Il martèle aussi que l’absorption de la devise écoulée sur ces réseaux par le marché régulier a réellement commencé ».
A noter, le dinar algérien a fait l’objet d’une dépréciation historique en 2020, perdant ainsi beaucoup de valeur face aux monnaies de référence. Au mois de janvier, la monnaie algérienne s’échangeait à 133,1 DA pour 1 euro et à 120 DA pour 1 dollar US, au taux officiel.