Les Bourses européennes ont terminé en forte hausse vendredi, profitant, comme Wall Street, de l’annonce d’un nombre de créations d’emplois nettement meilleur que prévu aux Etats-Unis en juillet.
Cette donnée suggère que la première économie mondiale est en meilleure forme que ne l’a laissé entrevoir la première estimation du produit intérieur brut (PIB) du deuxième trimestre.
À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 1,49% (+64,92 points) à 4.410,55 points. Le Footsie britannique a pris 0,79% et le Dax allemand 1,36%. L’indice EuroStoxx 50 a avancé de 1,41% et le FTSEurofirst 300 0,92%.
Les deux indices paneuropéens, qui avaient nettement reculé en début de semaine sous le coup d’une chute des valeurs bancaires dans la foulée de la publication des tests de résistance du secteur, ont toutefois accusé une perte hebdomadaire de respectivement 0,57% et 0,26%, interrompant une série de trois semaines de hausse d’affilée.
A Wall Street, l’indice S&P 500 évolue à des nouveaux pics historiques, au-delà de 2.180 points, porté par les données relatives au marché du travail en juillet.
Le département du Travail a recensé 255.000 créations de postes le mois dernier alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 180.000. Les chiffres de juin et de mai ont en outre été révisés en hausse, à respectivement 292.000 et 24.000 contre 287.000 et 11.000 précédemment.
Par ailleurs, le salaire horaire moyen a progressé de 0,3% en juillet après +0,1% en juin et un consensus de +0,2%. Sur un an, sa progression sur un an ressort à 2,6%, comme en juin.
La cote a également été soutenue par le bon accueil réservé à certains résultats d’entreprise, dont ceux de Mediobanca (+8,75%), d’Hugo Boss (+7,44%) et de LafargeHolcim (+5,03%).
A l’autre bout du spectre, Novo Nordisk (-10,08%) et Royal Bank of Scotland (-7,19%) ont au contraire été sanctionnés à la suite de leurs données trimestrielles et de leurs prévisions.
Sur le marché des changes, le dollar progresse par rapport à la plupart des devises internationales, à la faveur d’une augmentation des chances de voir les taux d’intérêt américains être relevés d’ici la fin de l’année au vu de la bonne santé du marché du travail aux Etats-Unis.
La vigueur du billet vert pèse sur les cours du pétrole, qui reculent de près de 1%. Sur l’ensemble de la semaine, le Brent s’achemine vers une hausse de plus de 3% après une chute de près de 11% sur les deux semaines précédentes