Les violences, routinières dans la capitale libyenne toujours livrée aux milices depuis la chute du régime de Kadhafi, connaissent depuis jeudi soir une intensité inhabituelle avec déploiement de chars et de pick-up et l’utilisation d’armes lourdes.
Des combats violents opposent depuis jeudi soir des milices à Tripoli avec une utilisation d’armes lourdes et déploiements de chars et de pick-up dans plusieurs quartiers du sud de la capitale.
Les combats qui ne sont pas inhabituels dans la capitale libyenne étaient plus intenses que de coutumes mais il est encore difficile de comprendre la cause de cette flambée de violence qui ont fait, selon les médias libyens au moins 7 morts.
La capitale libyenne est sous la coupe de nombreuses milices certaines disposant d’un statut quasi-officiel. A la distinction entre les milices qui soutiennent le gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez al-Sarradj et ceux qui s’y opposent s’ajouent également des querelles interns aux milices et des vendettas régulières.
Selon le Libyan Herald, ce seront des milices « vaguement » liée à la présidence du conseil (GNA) qui ony engagé une « attaque préventive » contre des miliciens liés au grand mufti Sadek Al Ghariani et l’ancien premier ministre, Khalifa Gouiel.
Des combats ont eu lieu également depuis mercredi à Benghazi entre les forces du général Khalifa Haftar et les milices islamistes. Les deux camps sont en guerre ouvert depuis plus de deux ans.
L’Armée nationale libyenne (ANL) d’Haftar, qui refuse par ailleurs lui aussi de se soumettre au gouvernement de Tripoli, a lancé un nouvel assaut contre un des derniers quartiers tenus par des islamistes dans la grande ville de l’est de la Libye. Les combats ont fait en deux jours 11 morts et 36 blessés dans les rangs de l’ANL.