Le ministre du Commerce Kamel Rezig et en présence du ministre délégué chargé du commerce extérieur, Aissa Bekkai, ont rencontré samedi, à Alger, les producteurs et importateurs des fournitures solaires, en prévision de la rentrée scolaires 2020/2021, dont la date n’est pas encore connue.
Selon un communiqué du ministère du Commerce, le ministre tient à s’assurer de la disponibilité des produits sur le marché, mais également à faire barrage à toute tentative de spéculation sur les prix.
Le marché juteux des fournitures scolaires fait de nombreux mécontents parmi les parents d’élèves à chaque nouvelle rentrée scolaire, car il fait l’objet de nombreuses pratiques contraires aux règles du commerce en vigueur. A la rentrée 2019, les prix avaient enregistré une hausse de près de 30% par rapport à l’année précédente, à la même période de l’année.
D’autre part, la prolifération de nombreux vendeurs à la sauvette en cette période, dénote d’un certain intérêt des spéculateurs et les intermédiaires quant à ce marché lucratif.
Même si ce genre de marché parallèle à pour effet d’instaurer une forme de concurrence, certes déloyale, au détriment des librairies et papeteries, qui peut profiter aux clients face à la flambée des prix, il n’en est rien quant aux critères de la qualité et la traçabilité des produits vendus et étalés, parfois à même le sol.
Mais ces arguments se heurtent souvent à la réalité du pouvoir d’achat du consommateur lambda, qui dans la plupart des cas préfère économiser entre 15% et 30% sur sa facture finale plutôt que d’investir dans des produits agréés et conformes aux normes en vigueur ou même écologiques.
En moyenne, le prix à payer pour une liste de fourniture scolaire d’un élève du primaire oscille entre 3000 DA et 6000 DA.