Dans une tribune publiée par Le Quotidien d’Oran, le chef d’Etat français a résumé ses attentes de la visite qu’il effectue aujourd’hui en Algérie. Il a notamment assuré que les 450 entreprises installées selon lui en Algérie « s’engagent sur le long terme en investissant localement et en produisant sur place ».
« La coopération franco-algérienne est en marche ». Le président français François Hollande qui effectue lundi une courte « visite de travail » à Alger, à l’invitation du chef de l’Etat algérien, a résumé, dans une tribune publiée par Le Quotidien d’Oran, sa vision des relations entre les deux pays.
Après avoir rappelé qu’au cours de sa première visite « d’Etat hors d’Europe en Algérie », il y a deux ans, il avait appelé à la « paix des mémoires » entre les deux pays, il a dit mesurer à la veille de sa 2ème visite « les progrès qui ont été accomplis » pour un « partenariat d’égal à égal ».
Le président français dit attacher « beaucoup d’importance au dialogue politique entre la France et l’Algérie car nos deux pays contribuent à la stabilité et à la sécurité dans la région ».
Le chef de l’Etat français, qui doit être accueilli par le Premier Ministre Abdelmalek Sellal, doit rencontrer le président Bouteflika. C’est sa deuxième visite en Algérie en sa qualité de président. Elle devrait être marquée par la situation dans les pays de la région notamment au Mali et en Libye. Elle intervient, précise la présidence algérienne dans un contexte « d’approfondissement signification du « dialogue et de la concertation politiques entre les deux pays ». Le volet économique est particulièrement important. Pour l’Algérie, qui veut, dans un contexte de baisse drastique des recettes pétrolières, attirer des investisseurs étrangers. Mais également pour la France, qui cherche à conserver ses positions face au mastodonte chinois.
François Hollande a mis en relief, dans sa tribune, l’importance de ces relations économiques : » Après les implantations de Renault à Oran et d’Alstom à Annaba, les initiatives se multiplient. Près de 7.000 entreprises françaises exportent vers l’Algérie. 450 y sont aujourd’hui implantées et y emploient plus de 140.000 personnes. Elles veulent accompagner le dynamisme, l’ouverture et la diversification de l’économie algérienne. »
Ces entreprises, a-t-il indiqué, en allant formellement dans le sens du souhait des responsables algériens, « s’engagent sur le long terme en investissant localement et en produisant sur place ».
(*) Cet article a été publié initialement par le Huffington Post Algérie.