L’université Kasdi Merbah d’Ouargla (UKMO) a célébré jeudi la sortie de la première promotion de l’Institut de Technologie (IT) issu d’une coopération algéro-française, lors d’une cérémonie de remise de diplômes aux lauréats.
Fruit d’un partenariat « exemplaire » avec la partie française, cet institut traduit une volonté politique visant à créer une relation directe entre l’université et le secteur socioéconomique, a indiqué le représentant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Arezki Saidani.
Il s’agit d’une co-construction de formation à haute finalité potentielle de recrutement, reconstruite avec le secteur professionnel, en tenant compte des besoins et des exigences du marché du travail, a-t-il ajouté.
Cet institut représente aussi un engagement commun pour mettre en place un projet qui a pour objectif de relever un des grands défis actuels de l’enseignement supérieur, à savoir l’employabilité, a-t-il poursuivi.
De son côté, le représentant de l’ambassade de France à Alger, Alexis Andres, a mis en relief l’importance de ce projet réussi qui occupe, a-t-il dit, une place particulière en matière de la coopération bilatérale entre les deux pays dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
La première promotion (2016- 2017) de cet institut, qui a ouvert ses portes, lors de l’année universitaire 2014-2015, comprend 152 étudiants ayant suivi, durant trois (3) années, un cursus universitaire diplômant (licence professionnelle) en hygiène, sécurité et environnement (HSE), ainsi qu’en comptabilité et finance (CF) et en ressources humaines (RH), selon des responsables de l’établissement.
La cérémonie qui s’est déroulée en présence du corps enseignant et administratif de l’UKMO, de responsables de différentes institutions et compagnies nationales et étrangères, des autorités et élus locaux, à été clôturée par la remise de diplômes aux lauréats des trois spécialités de l’institut.
Composée de dix (10) facultés et deux (2) instituts, l’université d’Ouargla, dont l’encadrement pédagogique est assuré par quelque 1.200 enseignants, tous grades et rangs confondus, compte actuellement 34 laboratoires gérés par 1.781 chercheurs, dont 662 doctorants « LMD ».