Avec 83,3 milliards de m³ de gaz naturel produits en 2014, soit 75,0 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), l’Algérie se classe au 9e rang mondial (2,4 % de la production mondiale) et au 1er rang en Afrique, selon l’EIA.
L’Agence américaine d’information en énergie (EIA) prévoit, dans un récent rapport, une augmentation de la production gazière algérienne à partir de 2018. Cette augmentation d’un trillion de pieds cube (1 Tcf = 0,0283 mètre cube) sera due, selon cette agence relevant du ministère américain de l’énergie, à l’entrée en production de plusieurs champs gaziers dans le Sud-ouest du pays, à Reggan et à Hassi R’Mel.
Avec 3.000 milliards de m3 récupérables, les champs gaziers Hassi R’Mel et de Reggane, dont la production est attendue pour 8 millions de mètres cubes de gaz par jour, représentent une part très importante des réserves gazières algériennes estimées à 4.500 milliards de m³ fin 2014 (données de BP).
« L’Algérie prévoit d’augmenter sa capacité de production gazière à 151 milliards de mètres cubes d’ici à 2019 », selon des déclarations faites à l’APS en février dernier par un haut responsable de Sonatrach. Le budget alloué à cette augmentation de la production gazière est de 90 milliards de dollars.
L’Algérie a produit en 2014 l’équivalent de 131 milliards de mètres cube de gaz naturel, soit +2 ,2% par rapport à la production de 2013. « 27 milliards de mètres cubes ont été exportés via gazoduc et 28 millions de mètres cubes sous forme de GNL via des méthaniers », avait indiqué ce même responsable à l’APS.
La hausse attendue de la production gazière algérienne sera soutenue par la production des gisements de Tinhert (Illizi), Gassi Touil (Ouargla), Ahnet (In Salah), Menzel Ledjmet Est (Illizi) et Bir Berkine (Ouargla), et Touat (Adrar), ainsi que d’autres, développés en association avec des partenaires étrangers.
Recul des exportations vers les USA
Le rapport de l’Agence américaine d’information en énergie fait état d’un recul des exportations algériennes d’hydrocarbures vers les Etats Unis en 2015. « Avec 31.000 barils/jour de pétrole de l’Algérie, le niveau d’achat est largement inférieur aux 443.000 barils/jour atteint en 2008 », précise l’AEI. Le marché américain représente 17% des exportations algériennes d’hydrocarbures, contre 76% destinées au marché européen et 7% au continent asiatique.
Ce recul des exportations algériennes d’hydrocarbures vers les Etats-Unis est dû, selon ce même rapport, à la hausse de la production du light Sweet Crude Oil dans les gisements de schiste aux Etats Unis. L’AIE précise, toutefois, que « les exportations de l’Algérie en produits raffinés vers les Etats-Unis sont restées à un niveau appréciable en s’établissant à 108.000 barils/jour de janvier à novembre 2015 ».
Le conseil restreint pour l’énergie de février dernier avait prévu la défense des parts de marché du gaz algérien. Certains experts estiment que l’Algérie ne pourrait compter que sur ses exportations par gazoduc, vu la complexité du marché du GNL.
Avec 83,3 milliards de m³ de gaz naturel produits en 2014, soit 75,0 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), l’Algérie se classe au 9e rang mondial (2,4 % de la production mondiale) et au 1er rang en Afrique, selon l’EIA.