La décision historique de la Cour Internationale de Justice condamnant le génocide à Gaza sera au centre d’une réunion du Conseil de Sécurité des Nations Unies le mercredi 31 janvier.
Cette réunion fait suite à la demande de l’Algérie « en vue de donner un effet exécutoire au prononcé de la Cour Internationale de Justice sur les mesures provisoires qui s’imposent à l’occupation israélienne », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la communauté internationale à l’étranger.
Saisie par l’Afrique du Sud, la Cour Internationale de Justice, la plus haute juridiction de l’ONU, a rendu le 26 janvier une décision ordonnant à l’occupant israélien de prendre des mesures pour prévenir le génocide dans la bande de Gaza et autoriser l’aide humanitaire.
Bien que cette décision historique ait été saluée dans le monde entier, elle n’a cependant pas appelé à un cessez-le-feu. L’ambassadeur palestinien à l’ONU, Riyad Mansour, a souligné que cette décision « envoie le message clair qu’il est nécessaire d’instaurer un cessez-le-feu pour atteindre tous les objectifs qu’elle fixe ».
Depuis le 7 octobre, plus de 26 000 Palestiniens ont perdu la vie sous les bombardements israéliens. Malgré les appels à un cessez-le-feu et les dénonciations du génocide, le Conseil de Sécurité n’a pas réussi à adopter une résolution en raison du veto américain, russe ou chinois.