Alger accueille ce mardi 11 février la quatrième réunion ministérielle du comité de pilotage du Gazoduc Transsaharien (TSGP), un projet visant à relier le Nigeria à l’Europe via le Niger et l’Algérie.
La rencontre, qui se tient au Centre international de conférences Abdelatif Rahal, rassemble Mohamed Arkab, ministre d’État algérien de l’Énergie, Sahabi Oumarou, ministre du Pétrole du Niger, et Ekperikpe Ekpo, ministre d’État nigérian chargé des Ressources pétrolières. Une session technique préalable réunit les experts des trois pays, avec les représentants de Sonatrach, Sonidep et NNPC.
Sur les 4.000 kilomètres de cette infrastructure stratégique, 1.800 km restent à construire : 100 km au Nigeria, 1.000 km au Niger et 700 km en Algérie. Les ministres examineront l’avancement des travaux, les défis d’interconnexion et les enjeux logistiques liés aux zones désertiques.
L’ordre du jour prévoit également l’établissement d’un calendrier de réalisation et la définition des modalités de gestion commune du gazoduc. Les discussions aborderont aussi le partage des revenus, la commercialisation du gaz vers l’Europe et l’évaluation des retombées économiques pour chaque pays.
Cette réunion s’inscrit dans la continuité de celle du 28 juillet 2022 à Alger, qui avait abouti à un mémorandum d’entente confirmant l’engagement des trois pays dans ce projet d’envergure continentale.