Des perturbations ont été enregistrés, aujourd’hui à Alger, aussi bien au niveau du transport universitaire que du transport public. Certains ont lié ce qui semble être une grève au niveau du transport universitaire à une réaction à la mise sous mandat de dépôt, ce matin, de l’homme d’affaires, Mahieddine Tahkout qui détient le marché des transports universitaires.
Depuis ce matin, il a été constaté un arrêt complet du transport universitaire (cous) et d’une grande partie des lignes de l’Etablissement de transport urbain et suburbain d’Alger (ETUSA).
Interrogé par Maghreb Emergent, un chauffeur de l’ETUSA assure qu’il s’est déplacé lui et ses collègues pour récupérer leurs bus, ce matin, mais les chefs de parkings les ont informés qu’aucun bus ne sortira du parking jusqu’à nouvel ordre. Une information qu’un autre employé a confirmé. Ce dernier signale que plusieurs syndicalistes et responsables de l’ETUSA ont été interpellés par la police ce matin sans donner plus de détail.
Contacté par Maghreb Emergent, M.Abes, cadre à l’ETUSA a signalé que des travailleurs de l’entreprise était une grève niant que la grève en question soit liée à l’affaire Tahkout. D’après lui, une grève des receveurs et des chauffeurs a été décidée ce matin pour des revendications salariales. Il a notamment confirmé que la majorité des lignes de l’entreprise sont bloquées. Il assure, en outre, que le blocage du transport des étudiants est dû à une grève similaire et non par solidarité avec Tahkout.
« Les discussions avec nos partenaires sociales sont en cours et le problème sera réglé dans les prochaines heures ou, au plus tard, demain » a-t-il affirmé.