Même s’il ne l’a pas évoqué explicitement, le ministre de l’Éducation nationale a réagi à la grève qui a secoué de nombreux établissements scolaires à travers le pays.
En visite à la wilaya de Tindouf, lundi, le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui a annoncé la mise en place d’une commission nationale chargée d’examiner la question de la qualité de l’enseignement dans les différents paliers scolaires.
« Une commission nationale devant plancher sur la question de la qualité de l’enseignement, à dévoiler ultérieurement, a été mise en place par le ministère de l’Education nationale, en application des directives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, soucieux de l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de l’accompagnement du processus pédagogique dans les différents paliers scolaires », a affirmé le ministre dont les propos ont été rapportés par l’APS.
Depuis quelques jours, de nombreux établissements scolaires ont été le théâtre d’un mouvement de contestation dont personne ne connait les initiateurs. Ce mouvement, passé sous silence par l’essentiel des médias, a été révélé par de nombreuses plates formes sur les réseaux sociaux notamment Tiktok. Entre autres doléances des élèves, la surcharge des programmes et le volume horaire jugé excessif.
« Le nouveau statut, qui comporte de nombreux acquis, devra permettre d’atteindre la qualité de l’enseignement, à travers la méthodologie et les matières enseignées ainsi que l’allègement du volume horaire, à la satisfaction aussi bien des élèves que des enseignants », a indiqué le ministre dans ce qui semble comme une allusion aux revendications des élèves.
Cette sortie du ministre intervient le même jour que le communiqué de l’Union des parents d’élèves qui a révélé que le ministre « a entamé la révision des programmes scolaires pour répondre aux besoins des élèves ». Toutefois, cette organisation a laissé entendre l’existence d’un complot derrière le mouvement des élèves.