La démission de Haddad et l’élection prochaine d’une nouvelle équipe vise à réhabiliter l’image du FCE qui s’est sensiblement détériorée auprès de l’opinion publique, selon un membre fondateur du FCE.
Le samedi 30 mars, le Conseil Exécutif du Forum des Chefs d’Entreprise (FCE) va se réunir en sessions ordinaire. Unique ordre du jour : la démission d’Ali Haddad de son poste de Président. « Cette démission qui fait l’unanimité parmi les membres de l’organisation, est appelée à freiner la vague d’hostilités que subit le FCE de la part de la majorité des Algériennes et des Algériens», nous explique un des membres fondateurs du FCE qui a requis l’anonymat.
De plus, nous apprend la même source, l’option de la démission d’Ali Haddad de la présidence du FCE s’inscrit dans une logique de sauvegarde de l’organisation patronale qui appartient à tous ses membres et non pas à un ou deux individus. « Le FCE est une organisation importante, l’Algérie en a besoin aujourd’hui, mais aussi et surtout demain. Il faut la sauvegarder. Pour éviter la saignée qu’elle a commencé à connaitre juste après les marches du 22 février, certains des membres fondateurs ont fait une déclaration signé FCE Original pour exprimer leur solidarité avec les millions d’Algériennes et d’Algériens qui ont manifesté et soutenir leur revendication de changement. Cette déclaration a payé puisque, depuis, aucune démission n’a été enregistrée », ajoute notre source en indiquant que le FCE est appelé à joindre sa voix à celle de la population et œuvrer pour un changement démocratique en Algérie.
Ce virage qui impliquera des changements notables dans les semaines et les mois à venir au sein du FCE, notamment l’élection d’une nouvelle équipe avec de nouvelles missions, sera marqué par la démission effective d’Ali Haddad et de ses proches collaborateurs.