Depuis quelques mois, le pouvoir d’achat des ménages algériens est mis à rude épreuves sur de nombreux postes de dépenses stratégiques.
Selon le ministre du Commerce, Kamel Rezig, l’augmentation des prix de certains produits alimentaires est due à la hausse des cours mondiaux des matières premières, aux coûts de la logistique et à la baisse du dinar, rapporte ce jeudi l’agence officielle APS.
Mais par opposition à la tendance haussière qui se généralise depuis plusieurs semaines au niveaux des différents points de vente au détail, marchés et grandes surfaces, concernant des produits de première nécessité (Huile, sucre et farine), le ministre estime que « ces prix n’ont pas connu d’augmentation, notamment grâce à la surveillance quotidienne des services du ministère ».
A contrario, l’Association de protection et orientation des consommateur (APOCE) a relevé de nombreux pics sur la mercuriale et a tire la sonnette d’alarme, notamment en ce qui concerne les prix des produits subventionnés et plafonnés par l’Etat.