En dépit de la hausse du volume des exportations à 4%, soit 97 millions TEP, la valeur avait baissé de 16% soit près de 50 mds USD en 2023 contre 60 mds USD en 2022, selon les résultats préliminaires présentés lundi par le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, Lors d’une séance d’audition devant la Commission des affaires économiques de l’APN.
Arkab a expliqué ce recul par « la baisse des prix du pétrole soit 84 USD/baril fin 2023 contre 104 USD fin 2022. Cependant, les recettes fiscales pétrolières ont enregistré une hausse de 2,4 %, atteignant 5678 mds DA en 2023 contre 5546 mds DA en 2022, a indiqué le ministre.
Par ailleurs, le ministre a indiqué que Sonatrach avait alloué, dans le cadre de son plan à moyen terme (2024-2028), 36 mds USD (71 % de l’investissement total durant cette période) à l’augmentation de la production primaire des hydrocarbures à 207 millions de TEP en 2028 contre 190 millions de tonnes en 2023.
Signature de 6 contrats d’une valeur de 7 milliards de dollars
Depuis la promulgation de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, Sonatrach a signé 6 contrats avec ses partenaires pour le développement des hydrocarbures, d’une valeur totale de 7 mds USD.
Concernant la valorisation des hydrocarbures, il a expliqué que le secteur œuvrait à développer l’industrie pétrochimique et à augmenter les capacités de raffinage du pétrole, ajoutant que plusieurs projets avaient été programmés dont certains en cours de réalisation.
Il s’agit entre autres de la nouvelle raffinerie à Hassi Messaoud (5 millions de tonnes/an), des unités de production de MTBE (Méthyl tert-butyl éther), de polypropylène (plastique) ainsi que Linear Alkyl Benzène (LAB), dont le contrat de réalisation a récemment été signé.
Il a également souligné que « le processus de modernisation et d’amélioration du rendement des raffineries réalisées par Sonatrach en 2020 a permis d’arrêter l’importation de carburant depuis 2021, épargnant ainsi à l’Etat de dépenser de grosses sommes en devises ».