Le généticien et spécialiste en biologie moléculaire, Jean-Marc Egly appelle sur le plateau de Radio M à l’urgence de protéger la bande littorale algérienne. En profondeur dans les terres, la bande littorale est de quelques 200 km, et a pour rempart l’Atlas télien. Elle fait office de tampon qui sépare le nord du sud (Sahara).
Cette bande arable fait plus que jamais face aux défis actuels du climat, dont celui de la menace que représente l’avancée inexorable des sables. Très attaché à l’Algérie, l’académicien Jean –Marc Egly a rappelé : « En édifiant le barrage vert, durant les années 1970, les Algériens ont fait, sans le savoir, de l’écologie. » Et d’ajouter : « Si l’on ne fait rien cette bande va se rétrécir comme peau de chagrin. Une réflexion politique est requise à ce sujet».
Il a rappelé, par ailleurs, le travail scientifique d’un académicien sénégalais qui est à l’origine du développement de la « Barrière verte ou Grande Muraille verte » au Sénégal, après avoir sélectionné des cellules souches puis recommandé la culture de certains champignons en parallèle à la plantation d’arbres.