Vera Songwe, vice-secrétaire général et secrétaire exécutive des Nations Unies à la commission économique pour l’Afrique, a signalé que le continent doit prendre des mesures sur plusieurs fronts.
« Il est essentiel de mobiliser les ressources nécessaires pour la mise en œuvre de l’accord créant une zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA). C’est un défi majeur pour les dirigeants politiques et ils ne peuvent pas le relever à eux seuls». Cette déclaration a été faite, aujourd’hui, par le Sénégalais, Mayacine Camara, président sortant du comité d’experts de la commission économique pour l’Afrique au sein des Nations unies, à l’ouverture de la 51ème session de cette commission à Addis-Abeba (Ethiopie) qui se tient du 11 au 15 mai à Addis-Abeba.
Lors de son discours d’ouverture, le président sortant de la commission a indiqué qu’il faut « impérativement que tous ceux qui créent des emplois et de la croissance s’attèlent pour permettre au continent d’arrêter, de manière concertée, des solutions de nature à franchir ce cap périlleux ».
Camara a cité à titre d’exemple les regroupements continentaux et transcontinentaaux pour appuyer l’intérêt de ratifier l’accord de la création de la ZLECA. Il a déclaré que « le continent africain ne peut pas rester à la marge à l’heure où la tendance est à la construction des grands ensembles en particulier les méga-accords commerciaux régionaux (Trans-atlantic trade and investisment partnership (TTIP), le Trans-Pacific Partnership (TPP), etc.).
pour sa part, Vera Songwe, vice-secrétaire général et secrétaire exécutive des Nations Unies à la commission économique pour l’Afrique, a signalé que « pour réaliser la promesse de la ZLECA et réaliser ses objectifs de développement, le continent doit prendre des mesures sur plusieurs fronts et l’action la plus importante et la plus urgente consiste à créer l’espace budgétaire nécessaire pour les investissements publics et privés, tout en assurant la diversification économique pour la création d’emplois ».