Les douaniers algériens dénoncent une violation du code du travail et reprochent à leur hiérarchie de leur imposer un temps de travail peu orthodoxe.
En effet, et dans un courrier adressé aux médias, dont notre confrère El Watan, ces hommes en uniforme font part de leur préoccupation quant au sort qui leur est réservé.
Il est ainsi rapporté que des travailleurs de la Direction Générale des Douanes (DGD) se plaignent du volume horaire de travail que leur impose leur hiérarchie. Il ressort ainsi que la DGD demande carrément aux agents des douanes de travailler de 8h à 18 h, soit un volume horaire de 10 heures par jour. L’exigence de la DGD monte d’un cran lorsqu’il s’agit des cadres. L’on requiert de ces derniers une présence les samedi de 8h à 13 h.
Les fonctionnaires qui semblent outrés par ces instructions, indiquent par un simple calcul que le volume horaire hebdomadaire de travail auquel ils sont soumis passe à 55 heures, au moment, où, celui des cadres de la même institution atteint les 60 heures. Ce qui est loin de la norme arrêtée par le code du travail, soit 40 heures par semaine. A ce rythme, le burn-out guette les douaniers algériens.