Le talk de journalistes sur l’actualité politique de la semaine a été vif. Enjeu l’avenir politique de l’Algérie en 2019 vu à partir des tranchées de 2018.
Le café presse politique de Radio M est entré dans le vif du sujet de 2018. Comment les Algériens qui le souhaitent peuvent t’il faire dérailler un projet de continuité du système Bouteflika à l’échéance d’avril 2019 ? Première ligne de clivage doux, est ce que l’option 5e mandat est bien l’option forte du pouvoir ? Oui pour trois invités, non pour Hassan Ouali. Mais l’essentiel n’est même plus là. Les autres acteurs politiques ont t’ils les forces pour changer la donne ? Ils peuvent réunir ces forces sous certaines conditions.
C’est Abed Charef qui les énonce dans un article publié dans la semaine qu’il a étayé sur le plateau de l’émission. Une feuille de route de dépassement de la crise et un candidat de l’Algérie. Plus facile à imaginer qu’à déployer, bien sur. Mais une certitude désormais, les lignes vont bouger car le mécontentement monte parmi les algériens. L’épisode de la grève spectaculaire des médecins résidents le montre. Un avant gout de ce que 2018 sera faite. Qui tirera les meilleures dividendes tactiques des luttes corporatistes forcément parcellaires ? Le pouvoir selon Akram Khraif et partiellement Abed Charef. Pas d’accord disent les autres. C’est le climat politique qui risque de change complétement avec une accumulation de mouvement de contestation surtout si le pouvoir s’avere aussi maladroit que dans le cas des médecins résidents. Les prochaines semaines arbitreront. La conjoncture va bouger. Et le CPP avec elle.