Les chiffres officiels de la Direction générale des étrangers de France (DGEF) viennent démonter méthodiquement les discours alarmistes sur l’immigration algérienne, révélant une réalité bien plus nuancée que les récits politiques dominants.
En 2024, la communauté algérienne présente un profil migratoire complexe et stable. Contrairement aux narratifs de “submersion”, les nouveaux titres de séjour pour les ressortissants algériens ont diminué de 9%, un chiffre qui défie les accusations de prolifération migratoire. Parallèlement, ils dominent les renouvellements avec 125 000 dossiers traités, témoignant d’une présence profondément intégrée et ancrée sur le territoire français.
Sur le front des expulsions, le tableau est tout aussi nuancé. Sur 147 000 interpellations, 33 700 concernaient des Algériens, représentant 14% des reconduites à la frontière. 21 600 personnes ont été effectivement reconduites, dont la moitié par voie de contrainte. Ces chiffres démentent l’idée d’une immigration incontrôlée et d’un manque de coopération des autorités algériennes.
Yasser K.