Depuis l’annonce de la délivrance des autorisations temporaires pour l’importation des viandes rouges et blanches, les opérateurs continuent de se prospecter les fournisseurs potentiels, notamment au Brésil.
En effet, au cours de cette semaine, les opérateurs économiques algériens, membres de la confédération des industriels et des producteurs algériens (CIPA), se sont entretenus avec des éleveurs et producteurs de viandes brésiliens, dans le but de concrétiser un accord déjà signé entre les deux pays. Un accord qui comprend également un transfert de savoir faire dans les secteurs bovin et avicole.
Selon le président de la CIPA, Abdelouahab Ziani, la rencontre avec les opérateurs brésiliens permettra d’éviter les pénuries durant le mois de Ramadan. « Notre objectif à travers cette collaboration est d’assurer des prix abordables de la viande rouge et du poulet ».
Il a assuré que le but à travers ce partenariat est d’assurer « le prix de la viande de veau à moins de 1 200 DA et le poulet à moins de 300 DA ». Surtout, selon ses propos, « l’Etat a exonéré de la TVA l’importation des viandes ».
Il est à noter qu’actuellement, les prix des viandes rouges et du poulet connaissent une flambée historique. Dans les boucheries de la capitale, la viande de veau est proposée à partir de 2200 DA le kilo, la viande d’agneau à plus de 2500 DA le kilo et le poulet est affiché à 650 DA le kilo.
Pour sa part, le représentant des opérateurs brésiliens, Khaldoune Hedjazi, la collaboration avec les opérateurs algériens, éleveurs et abattoirs, comprendra des ateliers de formation et un transfert de technologie et entre les deux parties.