Le ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali Braham, a indiqué, lors d’un entretien accordé à la revue « Indjazat », que des discussions étaient en cours avec deux constructeurs automobiles, l’un asiatique et l’autre européen, qui ont affiché leur désir d’installer des usines de fabrication locale.
« Nous avons même installé des groupes de travail qui étudient actuellement la consistance de ces projets (…) Au moment où je vous parle, les discussions avancent très bien avec nos partenaires », a-t-il confié, ajoutant que le constructeur asiatique avait proposé également un projet de construction de bus électriques.
Par ailleurs, le premier responsable du secteur de l’Industrie a fait savoir que lors de son récent entretien avec l’Ambassadeur du Japon, ce dernier a fait part de la volonté des entreprises nipponnes d’investir en Algérie, « selon le nouveau canevas exigeant à l’investisseur de ramener son savoir-faire et son argent, sans qu’il soit obligé de le mettre à la merci d’un associé local ».
« Nous voulons lancer notre machine économique dans des créneaux où nous ne serons pas sujets à des soubresauts sécuritaires ou même sanitaires. (…) Si nous arrivons à un rythme d’attractivité qui ramènera 3 à 4 milliards de dollars par an d’investissements sérieux, le tissu industriel va remonter la pente », a estimé le ministre.