Lors du Conseil des ministres tenu dimanche par visioconférence, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est revenu sur la mesure qui consiste à investir dans les unités industrielles en difficultés à l’étranger.
En ce qui concerne les acquisitions d’usines usagées, le chef de l’Etat a insisté sur la nécessité de veiller à s’entourer d’un certain nombre de garanties.
Il faudra, en premier lieu, que l’outil de production acheté doit être viable, acquis produit en main, et n’ayant pas servi plus de cinq (05) ans au jour de son acquisition. Il doit être aussi capable de contribuer à la production de valeur ajoutée et à concourir à la création d’emplois.
Il est exigé aussi que toute opération dans ce cadre doit se faire après une étude approfondie a priori et qui soit réalisée avec des bureaux d’études et de compagnies d’assurances connues, sans perdre de vue le besoin d’expertise de pays tiers.
Enfin, il convient également de prendre la décision de rendre l’outil de production importé incessible pendant une durée qui soit au minimum de cinq années.
Lors de ce le Conseil des Ministres Tebboune a signalé le besoin de stabilité à donner au dispositif légal à mettre en place, comme décidé précédemment, en lui conférant une durée de vie d’au moins 10 ans.
« Tout texte réglementaire à ce sujet doit être étudié sérieusement en veillant à ce que ses dispositions ne soient pas liées à des considérations de conjoncture ou à des intérêts particuliers », a souligné le communiqué de la présidence.