Plusieurs mesures à caractère urgent identifiées par le secteur de l’industrie, dont la mise en œuvre permettra la levée des blocages qui entravent le fonctionnement de l’économie et boostera l’investissement productif, ont été examiné samedi lors de la réunion du Gouvernement, annonce un communiqué des services du Premier ministre.
En effet, un exposé présentée par le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, sur les mesures d’urgence pour la relance de l’activité industrielle, a identifié cinq axes qualifiés de stratégiques selon la même source, à savoir la préservation de l’outil de production ; le développement de l’intégration locale ; le ciblage des activités à soutenir dans le cadre de la relance de l’investissement ; l’inclusion de l’économie industrielle privée ; l’amélioration de la gouvernance des entreprises économique nationales.
D’autre part, le ministre de l’Industrie a mis l’accent sur sur d’autres mesures urgentes, mais qui ne sont pas nouvelles, dont la mise en œuvre devra booster l’économie nationale notamment (i) la nécessité de libérer l’acte d’investir (ii) la dématérialisation des procédures administratives (iii) engager une profonde reforme fiscales visant à simplifier l’environnement fiscal de l’entreprise (iv) poursuivre le dialogue public-privé (v) redéfinir le rôle de la Banque en tant qu’accompagnateur et conseiller de l’entreprise (vi) la dépénalisation de l’acte de gestion.
De son côté, le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane a instruit le ministre de l’Industrie à l’effet de faire procéder à un recensement exhaustif des occupations des zones industrielles et des zones d’activités pour procéder à l’assainissement des situations qui n’ont pas été concrétisées par la réalisation de projets pour lesquels ils ont fait l’objet d’affectation.
Cet assainissement va répondre, selon Benabderrahmane, aux demandes en instance pour des projets maturés et prêts au lancement et qui sont bloqués faute de disponibilité de foncier.