Le ministre de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique, Ali Aoun, a déclaré, lundi, que l’Algérie fait face à une campagne féroce contre les médicaments génériques fabriqués en Algérie ainsi que l’insuline fabriquée localement.
Lors d’un discours prononcé à l’occasion du lancement des travaux du 17e congrès national du Syndicat des pharmaciens, Aoun a souligné que les médicaments génériques fabriqués en Algérie ont été l’objet d’une campagne féroce ces derniers mois.
Il a affirmé que cette campagne a été échouée « grâce à l’engagement de tous les concernés et à la conscience des pharmaciens, qui ont défendu la qualité des médicaments génériques fabriqués en Algérie ».
Une nouvelle campagne contre l’industrie locale
Selon le ministre, une nouvelle campagne a été lancée il y a deux semaines contre l’insuline produite localement. Il a précisé, à ce propos, que « les initiateurs de cette campagne sont connus et qu’ils veulent voir l’Algérie dépendre de l’importation de médicaments ».
Il a souligné dans le même contexte que cette campagne contre l’insuline fabriquée localement, qui propage des rumeurs selon lesquelles il s’agirait d’un nouveau produit non contrôlé par les autorités algériennes, « sera éliminée ».
À ce propos, Aoun a assuré que cette substance « ne présente aucun défaut, qu’elle est de qualité et à des prix abordables, et qu’elle a porté un coup dur à certains intérêts ».
Par ailleurs, le premier responsable du secteur a également affirmé que « pour la première fois pendant le mois de Ramadan, aucun problème n’a été enregistré sur la disponibilité de l’insuline, qui a connu des perturbations auparavant ».