À partir du 1ᵉʳ janvier 2025, l’Algérie interdit les paiements en espèces pour certaines transactions, notamment immobilières, afin de renforcer la transparence financière et lutter contre l’économie informelle.
La rédaction de Maghreb Emergent a généré un prompt sur les conséquences possibles de cette mesure. Chat GPT a été cherché dans les expériences des autres pays qui ont pris de telles mesures pour anticiper une évolution possible du marché de l’immobilier en Algérie.
Il en ressort que si l’infrastructure bancaire et le niveau de bancarisation des Algériens sont en retard, cela induira un ralentissement des ventes et des achats de biens immobiliers chez les notaires dans un premier temps. Le marché devrait ensuite bénéficier de cette mesure en y sécurisant plus les investissements. Voici le texte de l’IA en réponse à nos questions. Les intertitres sont de la rédaction.
« L’interdiction des paiements en espèces pourrait initialement ralentir les transactions, en raison de l’adaptation nécessaire des acteurs du marché aux nouvelles exigences bancaires. Cependant, à long terme, cette mesure pourrait renforcer la confiance dans le marché immobilier en améliorant sa transparence et en attirant des investissements plus sécurisés.
Cette interdiction vise à formaliser le marché et à augmenter les recettes fiscales. Cependant, son efficacité dépendra de l’adhésion des acteurs concernés, de l’amélioration des infrastructures bancaires et de la rigueur dans l’application des nouvelles dispositions.
Comparaison à l’international
Des pays ayant adopté des mesures similaires ont observé une réduction des transactions informelles et une amélioration de la transparence financière. Toutefois, l’impact dépend de facteurs tels que l’infrastructure bancaire, la culture financière et l’application rigoureuse des lois. En Algérie, bien qu’une vingtaine de millions de cartes bancaires et postales soient en circulation, le paiement bancaire et électronique tarde à se généraliser, ce qui pourrait influencer l’efficacité de la mesure.
En Algérie, environ 80 % des transactions immobilières se déroulent sur des marchés informels, échappant ainsi aux circuits bancaires et au contrôle fiscal.
Selon des données récentes, le marché immobilier algérien enregistre environ 300 000 annonces de vente et 200 000 annonces de location.
Résistance au changement
L’obligation de paiements bancaires vise à améliorer la traçabilité des transactions et, par conséquent, à augmenter les recettes fiscales en réduisant la sous-déclaration. Cependant, la persistance de pratiques informelles et la résistance au changement pourraient limiter cet effet. Les notaires, en première ligne de cette réforme, devront exiger des moyens de paiement bancaires pour toute transaction, ce qui pourrait renforcer la conformité fiscale.
L’État algérien est le principal promoteur immobilier, avec plus de 150 000 logements livrés par an, tandis que le secteur privé en livre environ 9 000 annuellement. »