Les projets d’investissements inscrits auprès de l’Agence algérienne de promotion des investissements (AAPI) sont en nette augmentation, selon les derniers chiffres livrés par son directeur général, Omar Rekkache, dans une interview accordée au journal arabophone, Echourouk.
Depuis l’adoption de la nouvelle loi portant sur le code des investissements en 2022 et la loi sur le foncier en 2023, le nombre de projets d’investissements enregistrés a atteint 7 482, dont 7 300 projets portés par des investisseurs locaux. Le montant total des investissements déclarés dépasse les 3400 milliards de dinars, selon le même responsable.
Le DG de l’AAPI a précisé au même média, que les secteurs les plus attractifs aux investisseurs sont « ceux liés au secteur industriel, dont la pétrochimie, la plasturgie, le caoutchouc, les métaux, les carrières, l’eau, l’énergie, la mécanique et l’électronique, les industries agroalimentaires et manufacturières ». Ces activités sont suivies par les secteurs des services, du tourisme et de l’agriculture, a-t-il ajouté.
Rôle du guichet unique
Soulignant le rôle des guichets uniques, dédiés aux grands projets pour faciliter leurs procédures, Omar Rekkache a noté également que jusqu’au 20 juin 2024, « 194 grands projets d’investissement ont été enregistrés, dont des investissements directs étrangers équivalents à 52 projets, 86 projets en partenariat entre investisseurs locaux et étrangers et 56 grands projets structurés localement ». Il explique que « les investissements les plus importants étant ceux qui dépassent le montant déclaré de 2 milliards de dinars ».
Pour ce qui est des valeurs des montants investis par les différents opérateurs, le même responsable a souligné que les investissements directs étrangers autorisés se sont élevés à 36,6 milliards de dinars, avec la création de 3 336 emplois. Quant aux projets en partenariat avec des opérateurs étrangers, les investissements autorisés se sont élevés à 893 milliards de dinars, avec la création de plus de 11 890 emplois.
Le DG de l’AAPI noté que les nationalités qui investissent le plus en Algérie sont « les entreprises turques occupent la première place, suivies par les entreprises chinoises, suivis par des pays arabes comme la Jordanie et le Qatar, puis des investisseurs tunisiens, irakiens, syriens, libyens et palestiniens ».
« L’Agence Algérienne d’Investissement a également enregistré des investisseurs issus des pays européens, que ce soit directement ou en partenariat, dont les entreprises françaises occupent ici la première place, puis les entreprises italiennes, en plus d’autres pays comme la Belgique, l’Allemagne, l’Espagne, et américaines », a-t-il ajouté.