Le complexe pneumatique de l’entreprise Iris a été officiellement mis en exploitation ce mercredi. Situé dans la wilaya de Sétif, il est « le premier du genre en Algérie et le troisième en Afrique », signale les dirigeants de cette société qui s’est fait connaître dans le domaine de l’électronique.
Le complexe propose des pneus produits « sur la base d’une technologie européenne, mais qui seront cédés à des prix concurrentiels ». Des prix à partir de 4000 dinars, précisent le staff dirigeant de l’entreprise.
Lors de son allocution, Yacine Guidoum, P-DG de l’entreprise a signalé que l’ouverture officielle de l’usine a nécessité cinq années de travail, ajoutant que son ouverture « représente un moment historique pour la société et pour l’industrie pneumatique en Algérie ». Dans les faits, l’usine a commencé à tourner il y a un peu plus de trois mois et a entamé la distribution de ses produits il y a une quinzaine de jours.
Le directeur général de la société, Djamel Guidoum a parlé, quant à lui, de la volonté d’Iris d’exporter ces pneus algériens fabriqués, néanmoins, à partir d’une matière première importée, le marché algérien n’étant pas encore au point dans ce domaine. La société Iris entend exporter 50 % de sa production durant les 5 années à venir.
Le complexe pneumatique d’Iris s’étend, notons-le, sur 5,5 Hectares. Il a une capacité de production de 2 millions de pneus légers, utilitaires et semi-lourds par an durant une première phase. Dans un deuxième temps, la production devrait atteindre les 4,5 millions de pneus par an. La stratégie de développement spécifique à ce complexe prévoit la production de 400 000 pneus pour les véhicules lourds chaque année.
Iris a travaillé avec plusieurs partenaires technologiques étrangers issus de pays tels que l’Allemagne, l’Italie, la Finlande et les Etats-Unis « dans le but de bénéficier du transfert de technologie et du savoir-faire », soulignent les responsables de cette entreprise.
Le complexe pneumatique emploie 500 personnes, dont 80 cadres, 120 agents de maîtrise et 300 agents d’exécution. Dans les cinq prochaines années, 1300 postes d’emploi devront être créés.