La marque Ival distributeur de la marques Iveco, se prépare « sérieusement » à l’obligation d’investissement dans l’activité industrielle comme l’exige le nouveau cahier des charges portant concession automobile. Cet investissement doit être réalisé dans un délai de trois ans à compter du 1er janvier 2014 soit à l’horizon 2017.
« On va démarrer d’ici la fin de l’année au maximum la carrosserie industrielle », a annoncé le PDG d’Ival, Mohamed Baïri, sur le plateau de Radio M, la webradio de Maghreb Emergent. Le coût de l’investissement s’élève à 2 millions d’euros. Le groupe Ival représentera deux marques italiennes avec lesquelles la marque a signé des conventions lors de la dernière visite des membres du FCE en Italie. S’agissant de la gamme des véhicules, Baïri a indiqué qu’il s’agira de Tracker et l’Eurocargo ainsi que du Daily, trois produits commercialisés par la marque Ival en Algérie. Ce projet permettra, selon Baïri, d’embaucher quelque 200 personnes supplémentaires par rapport aux employés existants. L’investissement comprendra des acticités comme le soudage, le moulage. Cet investissement même s’il ne demande pas une haute technologie nécessite néanmoins énormément de main d’œuvre. « La robotisation viendra dans le temps », souligne Baïri qui précise que le travail est foncièrement manuel.
L’Algérie « compétitive » en termes de main d’œuvre
Sur ce plan, Mohamed Baïri affirme que l’Algérie reste « compétitive » en termes de main d’œuvre sur ce segment. « Nous avons des avantages fiscaux, l’ANDI nous permet de bénéficier de dégrèvements et un prix de revient réel. Cela nous permet de pénétrer le marché, et cela nous évite le transfert de la devise puisque lorsqu’on achète un camion à 10.000 euros avec l’équipement à 10.000 euros aussi, cela fait 20.000 euros. Et si l’on peut économiser 10.000 euros, on va gagner 50%. Ces 50% sont réellement faisables en Algérie », a détaillé M. Baïri. Et d’expliquer qu’ Ival va utiliser par exemple du fer blanc qu’il se procurera localement, dans l’usine El Hadjar d’Annaba. L’approvisionnement pourra se faire aussi à partir d’autres régions comme Oran (usine Tosyali), a-t-il conclu.
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