L’homme politique incarcéré Karim Tabbou, a été privé de son droit d’appeler sa famille comme le dispose la Loi, en cette période de confinement liée à la prévention contre la propagation de la Covid-19, où les visites sont interdites. Le collectif de défense du militant a dénoncé cette discrimination ce mardi 26 mai 2020.
Selon un communiqué rendu public, le collectif rapporte que Karim Tabbou figure emblématique du Hirak, a eu des refus à trois demandes successives de communication par téléphone avec sa famille : le 04 avril, le 10 avril et le 06 Mai derniers. « L’interdiction du droit d’appeler viole totalement la loi sur l’organisation pénitentiaire, en particulier l’article 72 et les articles stipulés dans le décret exécutif n ° 05_430 du 8 novembre 2005 qui précise les moyens de communication à distance et leur utilisation par les détenus », indique le communiqué. Un droit qui a été accordé à tous les prisonniers d’après les avocat de la défense.
« Cette interdiction consacre la politique d’isolement du militant Karim Tabou, et constitue une forme de traitement psychologique sévère, discriminatoire et sélectif » a ajouté la défense.