La part des crédits accordés au secteur public est passée de près de 50% à fin 2016 à 49,2% à fin juin 2017.
Les crédits bancaires accordés à l’économie devraient enregistrer une croissance annuelle supérieure à 10% en 2017 (dès la finalisation des bilans) après une croissance de 7% affichée au 1er semestre, a indiqué à l’APS le président de l’ABEF, M. Boualem Djebbar.
Ces crédits avaient progressé de 15,3% en 2016 et de 16,6% en 2015, selon la Banque d’Algérie.
M. Djebbar a souligné que l’entrée en vigueur du financement non conventionnel, à la fin 2017, permettra d’injecter de la liquidité pour les programmes d’équipement ce qui améliorera par conséquent la liquidité bancaire et permettra le maintien de la croissance des crédits à l’économie.
Il a rappelé que 75% des crédits bancaires accordés à l’économie sont des crédits à long/moyen terme destinés à financer les investissements.
En dépit de la diminution des ressources des banques, en raison des déficits des paiements extérieurs, les crédits à l’économie ont poursuivi leur progression au 1er semestre 2017 au rythme de 7% contre 6,4% au 1er semestre de 2016 et 2,2 % au second.
Ce rythme d’expansion des crédits, en contexte de diminution des ressources des banques, a nécessité le recours de plusieurs banques au refinancement auprès de la Banque d’Algérie au cours du second semestre de 2017.
La part des crédits accordés au secteur public est passée de près de 50% à fin 2016 à 49,2% à fin juin 2017. La part des crédits accordés au secteur privé est quant à elle passée de 50% à 50,78% dont 7,04% aux ménages. A la fin 2016, l’encours des crédits bancaires avait atteint 8.000 milliards de DA.