La France a signé en 2016 pour 1,166 milliard de dollars de contrats d’armement avec l’Afrique.
L’Algérie est le 3è importateur africain d’équipements militaires français en 2016. Avec un montant de 107 millions d’euros, l’Algérie arrive derrière l’Egypte et le Maroc qui se classent respectivement premier et deuxième, indique un rapport soumis par le ministère de la Défense au Parlement français en juillet cité par le site sud-africain DefenceWeb et l’Agence Ecofin. Au cours de la même année, l’Algérie a commandé des équipements militaires français pour un montant de 63,7 millions d’euros. Ces sources précisent que ces contrats comprend, au-delà des armes, des systèmes de surveillance, y compris satellitaires, des patrouilleurs et autres équipements de sécurisation des territoires.
La France a signé en 2016 pour 1,166 milliard de dollars de contrats d’armement avec l’Afrique. L’Afrique du Nord a commandé pour 793 millions dollars, dont 623millions pour la seule Egypte. Sur les 373 millions signés avec l’Afrique subsaharienne, le Botswana figure parmi les plus gros clients africains de la France. Ce pays achète essentiellement des équipements de défense anti-aérienne. En 2016, l’Afrique a représenté 8,4% des ventes d’armes de la France dans le monde, note l’Agence Ecofin.
Pour ce qui est des livraisons d’armement, l’Hexagone a fourni à l’Afrique, pour 1,6 milliard dollars en 2016. Sur ce montant l’Egypte se taille la part du lion avec 1,3 milliard d’euros d’importations, suivie du Maroc (127 millions d’euros), de l’Algérie (107 millions d’euros), du Sénégal (30 millions d’euros) et du Cameroun (16 millions d’euros). En 2106, l’Afrique (essentiellement l’Egypte) a représenté 22,4% des livraisons d’armement de la France dans le monde.
Notons que l’Algérie a entamé au début des années 2000, une nouvelle politique d’armement basée sur la diversification de ses achats d’armes. La Russie reste encore son principal fournisseur.