L'Algérie a lancé une alerte à la grippe aviaire dans la zone humide de Sebkhet El Maleh, à Ghardaïa - Maghreb Emergent

L’Algérie a lancé une alerte à la grippe aviaire dans la zone humide de Sebkhet El Maleh, à Ghardaïa

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Une alerte à la grippe aviaire a été notifiée officiellement le 3 novembre dernier par l’Algérie à l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) qui l’a diffusée sur son site internet.

 

L’alerte, transmise par le Dr Ahmed Chawky Karim Boughalem, Directeur des Services Vétérinaires au Ministère de l’Agriculture du Développement Rural et de la Pęche, fait état de l’existence d’un foyer de grippe aviaire “hautement pathogène” virus A( H7N1)dans une zone humide à El Menia dans la région de Sebkhet El Maleh, wilaya de Ghardaia.

 Le virus a touché le 20 octobre, 892 oiseaux migrateurs de différentes espèces (tadorne casarca, sarcelle marbrée, canard colvert et poules d’eaux) retrouvés morts.   Le diagnostic été confirmé par le Laboratoire central vétérinaire (Laboratoire national). L’alerte indique que l’origine de l’infection était “inconnue ou incertaine” car touchant des “animaux en transit” et en contact “avec des animaux sauvages”.

 L’alerte du directeur des services vétérinaires détaille les mesures qui ont appliquées après la découverte du foyer : “contrôle des déplacements à l’intérieur du pays ; traçabilité ; abattage sanitaire ; élimination officielle des carcasses, sous-produits et des déchets ; surveillance de l’intérieur du confinement et/ou la zone de protection.”.

Un site classé

 Le site de “Sebkhat El-Maleh” a été classé sur la liste des zones humides d’importance internationale en 2004 de la convention de Ramsar. Il ’étend sur 18.947 hectares, dont 1.600 hectare de plan d’eau et une périphérie végétale.

 Le journal El Watan a déjà fait état dans son édition du 11 octobre 2016 de la mort d’un millier d’oiseau “depuis le début du mois de septembre sur les bords de Sebkhet El Malleh, une zone humide d’importance internationale classée depuis 2004 en vertu de la convention de Ramsar.”

Une “catastrophe écologique” qui, indiquait le journal, a poussé les membres du Laboratoire de Recherche et de conservation des zones humides (LRZH) de l’université du 8 Mai 1945 de Guelma, à tirer la “sonnette d’alarme”.

 

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