L’association a proposé au ministre du Commerce d’autoriser les commerçants à construire eux-mêmes leurs marchés de proximité.
« L’Algérie a un manque de 1000 marchés de proximité de détail à ouvrir pour assurer une activité commerciale stable», a déclaré le président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA) Hadj Tahar Boulenouar lors d’une conférence de presse tenue mercredi au siège de l’Association à Alger.
Le conférencier a signalé que « le projet du président de la République adopté en 2010 et qui vise à construire 30 marchés de gros, 800 marchés de détail et 1000 marchés de proximité a été abandonné et n’a pas atteint les 30% de taux de réalisation en 2017 ».
Hadj Tahar Boulenouar a indiqué, en outre, que l’association qu’il préside a proposé au ministre du Commerce d’autoriser « les commerçants à construire eux-mêmes leurs marchés de proximité et de détail, et doivent, pour ce faire, avoir accès au foncier, comme cela se fait dans les autres pays ». Il a assuré, à ce sujet, que « les marchés organisés sont un moyen efficace pour éradiquer le commerce informel et pour garantir la stabilité des prix des produits ».
Le président de l’association national des commerçants et artisans a déclaré que « ses membres ne s’opposent pas à la suppression provisoire de certains produits à l’importation, par contre l’Etat doit faire pression sur les producteurs nationaux pour augmenter leurs capacités de production et produire une qualité aux normes internationales », a ajouté Boulenouar.
Sur la question des locaux dans les bâtiments de l’OPGI fermés depuis plusieurs années, Boulenouar a indiqué que son association « a alerté le ministère de l’Habitat sur cette question et souhaite la libération de ces locaux au profit des commerçants».