L’Algérie parviendra à atteindre une autosuffisance dans le domaine de la sidérurgie à l’horizon 2018 notamment en matière de production de rond à béton, a déclaré samedi à Jijel le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslem Bouchouareb.
En visite au chantier du complexe sidérurgique de la zone de Bellara, le ministre de l’Industrie a précisé que l’Algérie qui a relevé le défi de l’autosuffisance en matière de production de ciments, « parviendra, au deuxième semestre 2018, à atteindre une autosuffisance dans les matières sidérurgiques avec la mise en exploitation du complexe sidérurgique de Jijel ». Il a, à ce propos, annoncé que ce complexe sera mis « en exploitation partielle à partir de mai prochain » avec l’inauguration du premier laminoir.
Le ministre a également souligné que l’Algérie procédera « avant mars » à l’exploitation des mines de phosphate, dont les projets ont été lancés dans le cadre des partenariats. « Avec ces multiples projets structurants dans le domaine de l’industrie et des mines, la facture d’importation des produits industriels sera réduite conformément aux orientations du Gouvernement », a ajouté le ministre.
In situ, des exposés sur l’avancement des travaux de raccordement du complexe sidérurgique aux réseaux de gaz et d’électricité ont été présentés au ministre qui a mis en exergue l’importance de respecter les délais impartis pour chaque lot de ces travaux. Dans la même zone de Bellara, dans la commune d’El Milia, au sud-est du chef lieu de wilaya, M. Bouchouareb a visité le chantier de la centrale électrique qui devra assurer une alimentation constante en cette énergie vitale au complexe sidérurgique.
Le ministre de l’Industrie et des Mines devait visiter le chantier de rénovation d’une briqueterie avant d’inspecter, dans la zone industrielle Ouled Salah, dans la commune Emir Abdelkader, une unité de production de médicaments et une usine de conditionnement en verre. Le complexe sidérurgique de Bellara produira, dans une première phase, 2 millions de tonnes d’acier plat et des aciers spéciaux par an et passera à 4 millions de tonnes dans une deuxième phase.