Le commissaire européen Johannes Hahn a indiqué aujourd’hui à Alger que l’UE est « un partenaire-clé pour la diversification de l’économie algérienne, avec des projets en faveur de la croissance économique ». Le financement des projets de jumelage et d’assistance technique, a-t-il indiqué, « a atteint une valeur de plus de 200 millions d’euros couvrant un large éventail de secteurs allant de l’agro-industrie à la promotion des énergies renouvelables ».
« L’Union européenne continuera à soutenir l’Algérie dans ses efforts pour diversifier son économie et améliorer le climat des affaires », a déclaré aujourd’hui à Alger, lors d’une conférence de presse, Johannes Hahn, membre de la Commission européenne chargé de la Politique européenne de voisinage et des négociations de l’élargissement de l’UE.
Johannes Hahn a insisté, dans son intervention devant la presse, sur le fait qu’il est maintenant temps de traduire ces priorités en actions et reformes concrètes, surtout celles adoptées au mois de mars dernier qui, selon lui, ont « marqué une nouvelle ère dans les relations politiques entre les deux partenaires ».
Pour le commissaire européen, l’UE est « un partenaire-clé pour la diversification de l’économie algérienne, avec des projets en faveur de la croissance économique ». Le financement des projets de jumelage et d’assistance technique, a-t-il indiqué, « a atteint une valeur de plus de 200 millions d’euros couvrant un large éventail de secteurs allant de l’agro-industrieà la promotion des énergies renouvelables ».
Le climat des affaires, l’autre volet de négociation
M. Hahn est revenu sur le climat des affaires en Algérie en soulignant que l’UE a apporté son soutien aux efforts algériens dans ce domaine ainsi qu’aux efforts visant à « réformer la formation professionnelle » et à « assurer une convergence réglementaire pour faciliter l’accès au marché européen ». Cependant, pour assurer cet accès aux marchés européens, a-t-il rappelé, les entreprises algériennes « doivent répondre à un certain nombre de normes, mais aussi améliorer l’environnement des affaires dans le pays, pour faciliter aux investisseurs étrangers l’accès au marché algérien ». Pour lui, le rôle de l’Etat dans l’activité économique du pays doit être redéfini et plus d’espace doit être ouvert aux opérateurs privés tout en assurant l’intégration des jeunes dans la stratégie économique du pays.
Un nouveau projet de jumelage dans le domaine des TIC
Lors de sa visite en Algérie, dans la matinée, le commissaire européen Hahn a lancé un nouveau projet de jumelage financé par l’UE. Il s’agit d’un programme d’appui à la mise en œuvre de l’Accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne (P3A) entre l’Algérie et un Consortium franco-allemand, Financé à hauteur de 1.400.000 d’euros, il sera géré par le Ministère du Commerce.
L’Algérie va adhérer à la PRIMA
Le Commissaire européen a également souligné l’adhésion prochaine de l’Algérie au Partenariat pour la recherche et l’innovation dans la région méditerranéenne (PRIMA), suite à la récente conclusion (11 Juillet 2017) d’un accord international sur cette question ». Ce qui constitue, selon lui, « une étape majeure dans la coopération algéro-europeenne dans le domaine de la recherche et de l’innovation ». Cet accord d’adhésion sera signé officiellement avant la fin de l’année en cours.
Selon la délégation de l’UE en Algérie, cette adhésion « vise à relever les principaux défis des ressources en eau et des systèmes alimentaires. Le financement atteindra environ 500 millions d’euros dont 220 millions seront fournis par I’UE ». Le reste proviendra des Etats participants, dont ceux de la région du Sud (Algérie Egypte, Jordanie, Liban, Maroc et Tunisie, etc.). Le programme PRIMA sera lance au début de 2018.