Le ministre Algérien de l’Energie, Youcef Yousfi, et le président de l’Agence fédérale russe de l’énergie atomique (Rosatom), Sergueï Kirienko, ont signé ce mercredi à Alger un accord de coopération ouvrant la voie à l’éventuelle construction d’une centrale nucléaire en Algérie.
Le ministre algérien de l’énergie et son homologue russe à la tête de l’Agence fédérale de l’énergie atomique (Rosatom) qui a remplacé le ministère en charge de l’ingénierie nucléaire, Sergueï Kirienko, ont paraphé ce mercredi à Alger un accord de coopération qui « définit les axes et les conditions de coopération entre les deux pays en matière d’utilisation de l’énergie nucléaire ». L’accord prévoit, selon une dépêche de l’agence russe Ria Novosti une coopération pour la construction d’une centrale nucléaire, des réacteurs de recherche, la production d’énergie thermique, le dessalement de l’eau de mer ainsi que la prospection conjointe et l’exploitation de gisements d’uranium, la manutention du combustible nucléaire et le traitement et recyclage des déchets nucléaires.
Yousfi qui avait déclaré lors de l’une de ses précédentes sorties médiatiques la possibilité de d’opter pour le nucléaire pour diversifier bouquet énergétique national afin de subvenir à demande d’électricité, a indiqué en marge de la cérémonie de signature, dans une déclaration à l’APS, que l’accord s’élargit à des domaines aussi divers que la médecine, l’agriculture et les ressources en eau.
Et de se féliciter « de l’impact que pourrait avoir cet accord sur le développement des ressources humaines et la technologie en vue de construire la première centrale nucléaire en Algérie dans les 12 prochaines années ». Sergueï Kirienko, lui, qui n’a pas manqué de mettre en valeur l’expertise russe en matière de construction de centrales nucléaires dans les régions chaudes et les zones sismiques, a déclaré à Ria Novosti que « la construction d’une centrale nucléaire avec un réacteur à eau de conception russe pourrait devenir l’élément clé de cette coopération ».