Insistant sur l’importance de la préservation de l’eau dans un pays se trouvant dans une région au climat aride et semi-aride, le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelouahab Nouri, a mis l’accent sur le développement de stations d’épuration, actuellement au nombre de 172. Selon lui, 50 autres sont en cours de réalisation à travers différentes régions du pays.
L’Algérie est en mesure de renforcer ses capacités d’irrigation des terres agricoles à travers les stations de traitement des eaux usées, qui peuvent produire un (1) milliard de m3 d’eau/an, a affirmé jeudi le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelouahab Nouri, lors d’une séance consacrée aux questions orales au Conseil de la Nation.
Dans le sillage de sa réponse à une question relative à une station d’épuration dans l’oasis de Taghit (Béchar), le ministre a estimé que les stations d’épuration du pays pourraient récupérer pas moins d’un (1) milliard m3 d’eau par an, susceptible d’être exclusivement réservée à l’irrigation. Ce qui permet, a-t-il avancé, de contribuer à élever le niveau de la sécurité alimentaire nationale.
Insistant sur l’importance de la préservation de l’eau dans un pays se trouvant dans une région au climat aride et semi-aride, le ministre a mis l’accent sur le développement de stations d’épuration, actuellement au nombre de 172.
Selon lui, 50 autres sont en cours de réalisation à travers différentes régions du pays.
En outre, M. Nouri a relevé les efforts déployés par l’Algérie dans le domaine de la gestion de l’eau et de la préservation de l’environnement.
‘‘Nous avons réussi à réaliser les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) que l’ONU a fixés dans ces domaines’‘, a-t-il affirmé, en précisant que les foyers algériens sont connectés aux réseaux d’eau potable et d’assainissement à 94%.
Répondant aux préoccupations des agriculteurs du Taghit concernant d’éventuels risques liés à la mise en place de la station d’épuration locale, en cours de réalisation, le ministre a rappelé que des opérations d’inspection avaient été menées par des experts et que la proximité de cette station d’une palmeraie ne comportait aucun risque.
L’état d’avancement des travaux de réalisation de cette station est de 50%, a-t-il indiqué avant de s’attarder sur l’importance de ce projet en matière de préservation de l’environnement local.
M. Nouri a également répondu à une question sur les déchets issus des installations des compagnies pétrolières lors des opérations de forage, notamment à Ouargla et à Illizi.
A ce propos, il a signalé que la loi algérienne imposait aux compagnies pétrolières de prendre en charge les déchets classés comme dangereux.
Il a aussi fait savoir que des opérations, visant à combler des puits de pétrole abandonnés, avaient déjà été lancées, et qu’une enveloppe de 450 millions DA avait été dégagée pour Ouargla et qu’une autre de 240 millions DA l’a été pour Illizi.
Une instruction a également été donnée aux cadres régionaux de son ministère de travailler en coordination avec les représentants du ministère de l’Energie, de Sonatrach et de la Gendarmerie nationale, a-t-il précisé.