L’Algérie régresse de 20 places en 2016 dans l’Indice de perception de la corruption dans le secteur public - Maghreb Emergent

L’Algérie régresse de 20 places en 2016 dans l’Indice de perception de la corruption dans le secteur public

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L’Algérie a régressé de 20 places dans l’Indice de perception de la corruption dans le secteur public de l’ONG de lutte contre la corruption Transparency International (TI).

 

Selon le rapport rendu public ce mercredi, l’Algérie est classée 108eme sur 176 pays dans l’Indice de perception de la corruption de l’ONG Transparency International.  En Afrique elle occupe la 19eme place et la 3eme au Maghreb, derrière le Maroc (90eme), la Tunisie (75eme), mais devant la Mauritanie (142eme) et la Libye (170eme).

«  Le score et le classement désastreux de l’Algérie en 2016 – une énorme marche arrière -, illustre on ne peut mieux non seulement l’absence de volonté politique à lutter contre la corruption, mais plus grave, ce score et ce classement sont le résultat de la politique de fuite avant du pouvoir en place », commente  l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC).

L’AACC rappelle que l’Algérie avait obtenu en 2015 la note de 3,6 sur 10 et la 88ème place ; en 2014 la note de 3,6 et la 100ème place; en 2013 la note de  3,6   sur 10 et la 94ème place ; en 2012 3,4 sur 10 et la 105ème place; en 2011 la note catastrophique de 2,9 sur 10, « la même que celle de 2010, et la 112ème place, reculant de 7 places par rapport au classement de 2010 ! ».

Au niveau mondial, le Danemark et la Nouvelle-Zélande obtiennent les meilleurs résultats avec une note de 90, suivis de près par la Finlande (89) et la Suède (88).  Pour la dixième année consécutive, la Somalie est le pays le moins performant de l’indice, où elle enregistre cette année une note de 10 seulement. Le Soudan du Sud est en avant-dernière position avec une note de 11, précédé de la Corée du Nord (12) et de la Syrie (13). « Bien qu’aucun pays ne soit exempt de corruption, les pays en haut du classement partagent les caractéristiques suivantes : un gouvernement transparent, la liberté de la presse, la garantie des libertés civiles et des systèmes judiciaires indépendants  (…) Les pays en bas du classement se caractérisent par une impunité généralisée dans les affaires de corruption, une mauvaise gouvernance et des institutions faibles », note Transprency International. 

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