L’Algérie a mis en œuvre un programme spécial pour réaliser un satellite spécialisé dans les télécommunications notamment l’Internet nommé Arcom Sat et ce avant juin 2017.
L’Algérie a réussi à lancer trois satellites, alsat-1b alsat-2b et alsat 1N, le 26 septembre 2016 par le lanceur indien PSLV C-35 depuis le site de Sriharikota du centre spatial de Satich Dhawan en Inde. Ces satellites réalisés et testés par des chercheurs algériens sélectionnés du centre de développement CDS d’Oran, ont coûté près de 11 milliards de dinars. Ils s’inscrivent dans le cadre du programme spatial algérien horizon 2020 et ils sont dédiés au renforcement des capacités de l’Algérie en matières d’observation de la Terre.
Il s’agit de trois instruments stratégiques spécialisés dans la protection de l’environnement, des différents écosystèmes naturels, et l’observation des phénomènes de la désertification. Ils seront également dédiés à la cartographie de l’occupation des sols, à l’aménagement des territoires et du littoral, à la prévention et la gestion des risques naturels tels que les inondations, les feux de forêts et la désertification.
En évoquant le rôle de ces instruments en matière de la protection des frontières , le directeur général de l’Agence spatiale algérienne (ASAL) Azzedine Oussedik, a relevé que le Ministère de la Défense Nationale s’appuie sur des données et des photos fournies par ces satellites pour une meilleure prise en charge de la sécurité du pays. Selon lui, la prévention de ces risques grâce à ces instruments hautement technologiques, peut éviter des coûts colossaux et limiter les frais d’intervention.
Le responsable a en outre annoncé que l’Algérie a mis en œuvre un programme spécial pour réaliser un satellite spécialisé dans la télécommunication notamment Internet nommé Arcom Sat et ce avant juin 2017, ajoutant que son agence ambitionne d’effectuer le lancement d’un autre satellite mais à partir de l’Algérie. Il permettra d’exporter les photos prises par vers d’autre pays, relevant que le CDS à déjà vendu des images au Niger, au Sénégal et à la Tunisie. Toutefois, Azzedine Oussedik signale que «pour arriver à lancer un satellite à partir d’ici il nous faut un budget important, une équipe de d’ingénieurs spécialisés et les infrastructures nécessaires. »