Il est prévu que la situation soit moins inconfortable pour l’Algérie, dans les mois à venir.
En plus de l’Algérie, l’Arabie Saoudite mais aussi l’Iran et d’autres pays, 11 au total, sont menacés, à divers degrés, par la crise du marché du pétrole.
Parmi les 11 pays touchés, les pays africains souffrent particulièrement de cette situation. Des pays comme l’Angola, le Gabon, le Congo et la Guinée équatoriale dont l’économie dépend à 90% de la manne pétrolière.
En deux ans, la chute des prix conduit certains parmi eux à faire appel aux institutions de Bretton Woods pour résister, selon Ecofin. D’autres, comme le Nigéria, sombrent dans la récession économique. Parmi les 11 pays touchés, figurent aussi l’Angola, le Gabon, le Congo et la Guinée équatoriale dont l’économie dépend à 90% de la manne pétrolière.
Selon un rapport de l’agence Ecofin, « l’Algérie est touchée mais pas coulée. Selon la même source, même si le pétrole représente 98% des exportations du pays « il apparaît aujourd’hui que l’Algérie a mieux résisté que les deux premiers producteurs africains » même si les difficultés engendrées par la chute des prix du pétrole pour son économie sont considérables. Sur un autre chapitre, il est indiqué que les investissements dans le secteur pétrolier ont drastiquement reculé depuis 2014.
Ce problème existait déjà plus de trois ans avant la chute des prix en raison d’un cadre juridique très restrictif. Le gouvernement s’attache à lever cette contrainte en révisant la loi sur les hydrocarbures car actuellement, les investisseurs rechignent à injecter des capitaux dans le secteur ayant pour conséquence une stagnation de la production et une forte chute des recettes publiques.
Pour y faire face, Sonatrach a lancé un vaste programme pour attirer des investissements dans l’exploitation du pétrole pour que le pays devienne un hub énergétique mondial.
Le gouvernement pourrait même augmenter les recettes d’hydrocarbures pour les porter à 60 milliards de dollars car face à la persistance de la faiblesse des prix du pétrole, le pays ne récolte que 34 milliards de dollars : moins de la moitié des recettes de 2014 qui étaient de 70 milliards de dollars. Il est prévu que la situation soit moins inconfortable pour l’Algérie, dans les mois à venir, et avec un prix du baril compris entre 50 et 55 dollars, le bénéfice des ventes au 31 décembre devrait se situer entre 30 et 32 milliards de dollars.