Le ministre de l’Industrie algérien a rappelé que l’industrie constituait l’un des secteurs ayant jeté les premières bases de la coopération entre les deux pays, depuis la signature de l’accord de coopération industrielle en 2003.
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalam Bouchouareb, a souligné lundi à Téhéran, la disposition de l’Algérie à établir un partenariat industriel « effectif » avec l’Iran qui lui permettra d’augmenter le volume des investissements et de diversifier son économie nationale.
Intervenant lors du 2e forum d’affaires algéro-iranien, M. Bouchouareb a souligné que « l’Algérie est pleinement disposée à établir un partenariat effectif dans les domaines où les deux pays recèlent des atouts d’excellence à l’instar de l’industrie mécanique, le textile, les matériaux de construction, l’industrie électronique et la sidérurgie ».
Il s’agit également, selon le ministre, du secteur des mines où les deux parties ont l’intention d’établir une coopération à travers l’échange d’experts, d’expertise, de formation et d’informations en matière d’exploration, d’exploitation et de valorisation des ressources minières dans les deux pays notamment l’or et le phosphate.
Le ministre a appelé à cette occasion au rapprochement des petites et moyennes entreprises (PME) des deux pays, rappelant que l’industrie constituait l’un des secteurs ayant jeté les premières bases de la coopération entre les deux pays à travers le cadre institutionnel instauré depuis la signature de l’accord de coopération industrielle en 2003. Cet accord a permis, a-t-il encore rappelé, la création de la commission de coopération industrielle entre les deux pays, relancée à la faveur de la tenue de ce forum après quelques années de gel.
Les deux parties œuvrent à faire de cette commission un mécanisme « efficace » pour la relance de l’investissement et des échanges entre l’Algérie et l’Iran.
Pour M. Bouchouareb, le cadre juridique permettant de renforcer la coopération industrielle existe. Il a notamment cité le mémorandum d’entente relatif à l’investissement entre les agences chargées du développement de l’investissement entre les deux pays, appelant à les concrétiser sur le terrain.
Le ministre a appelé les hommes d’affaires et les représentants du secteur économique iraniens à investir en Algérie, mettant en exergue les grandes opportunités d’investissement dans plusieurs domaines.
Mettant en avant la position géographique de l’Algérie, sa stabilité intérieure, ses ressources naturelles et humaines et ses infrastructures de base, M. Bouchouareb a souligné qu’il s’agissait d’autant d’atouts qui lui permettent d’asseoir les bases d’une industrie d’exportation vers les marchés de la région, l’Afrique, le Canada et l’Europe. Selon lui, l’Iran pourrait, de son côté, constituer pour les produits algériens une passerelle vers les marchés asiatiques.
Le ministre a, par ailleurs, expliqué les réformes inscrites par l’Algérie en vue de créer un climat attractif pour les investissements extérieurs et diversifier son économie. Il a, à ce titre, rappelé le projet de loi sur l’investissement qui sera présenté prochainement à l’Assemblée populaire nationale, la promulgation de nouvelles législations pour drainer l’investissement et accroître la compétitivité de l’économie, l’amorce d’une nouvelle stratégie industrielle et minière et le lancement d’un grand nombre de projets en faveur de la relance de l’industrie algérienne.