Ce dialogue, déclaré Pasquale Ferrara, devra être engagé « dans les prochaines semaines ». Les Italiens, a-t-il expliqué, souhaitent savoir si l’Algérie a décidé de suspendre définitivement l’importation d’un certain nombre de produits.
Les Italiens souhaitent engager un dialogue avec les autorités algériennes afin d’obtenir des précisions au sujet des restrictions imposées aux importations depuis quelque temps, a indiqué jeudi sur Radio M, l’ambassadeur d’Italie en Algérie, Pasquale Ferrara.
Ce dialogue devra être engagé « dans les prochaines semaines », a indiqué l’ambassadeur. Les Italiens souhaitent savoir si l’Algérie a décidé de suspendre définitivement l’importation d’un certain nombre de produits.
Pasquale Ferrara signalé, à ce propos, que les entreprises italiennes ayant des contrats de long terme avec des partenaires algériens s’inquiètent particulièrement quant à cette situation. « Nous respections la décision de l’Algérie mais il faut qu’il y ait un dialogue (entre les deux parties, NDLR) afin de trouver un mécanisme de transition », a-t-il dit.
Concernant la question précise de l’investissement italien en Algérie, M. Ferrara a expliqué sa faiblesse en comparaison avec celui d’autres pays européens notamment par la nature même de l’industrie italienne qui est une industrie de transformation et d’exportation. Il a indiqué, à ce sujet, que la majorités des entreprises italiennes sont des PME et que les grands groupes italiens représentent une exception par rapport au tissu industriel italien.
Sur un autre plan, l’ambassadeur a qualifiés d’« équilibrés » les échanges commerciaux entre l’Algérie et l’Italie, avec un montant global de 9 milliards de dollars, constitué de 4,7 milliards de dollars d’exportations algériennes vers l’Italie et 4,2 d’exportations italiennes vers l’Algérie.
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