L’Algérie se classe à la 118e place du classement Democracy Index publié par The Economist Intelligence Unit avec un score de 3.95/10, dernier au classement maghrébin derrière la Tunisie (57e), le Maroc (107) et la Mauritanie (117) malgré de très légères améliorations.
Intitulé « Democracy in an age of anxiety », le rapport classe l’Etat algérien parmi les régimes autoritaires. Democracy Indexe est un indice compilé examinant l’état de la démocratie dans 167 pays. The Economist Intelligence Unit tente de quantifier le niveau de démocratie dans ces nations en se basant sur cinq critères : processus électoral et pluralisme, libertés civiles, fonctionnement du gouvernement, participation politique et culture politique.
En termes de pluralisme, l’Algérie enregistre une note défavorable de 3/10 selon ce rapport. Le pays se classe ainsi derrière la Tunisie, qui décroche une moyenne de 7/10 dans ce critère, et le Maroc (4.42).
The Economist attribue ensuite la note de 2.21/10 à l’Algérie dans son critère sur le fonctionnement du gouvernement. En matière de participation politique (3.89) et des droits civiques (4.41), le pays ne fait pas mieux.
Un Etat « autoritaire »
La seule note honorable que l’Algérie a décrochée dans ce classement est celle de la culture politique (6.25/10). Malgré une hausse continue de son score depuis le lancement en 2006 de ce Democraty Index, l’Algérie peine, selon ce même document, à dépasser la barre des 4 points.
Son Etat est ainsi classé parmi les derniers de la liste, les « autoritaires », derrière les « régimes hybrides » (Maroc) et les « démocraties imparfaites » (Tunisie.)
La Norvège (9.93), l’Island (9.58) et la Suède (9.45) figurent en tête du classement. Le TOP 10 est complété par la Finlande, l’Australie et les Pays-Bas.