Le vice-président de Samsung Electronics, Jay Y. Lee, a été condamné vendredi à cinq ans de prison par un tribunal coréen ans dans l’affaire de trafic d’influence autour de l’ancienne présidente Park Geun-hye, depuis destituée. Y.Lee
L’héritier de l’empire Samsung, à la tête de facto de l’un des plus puissants conglomérats asiatiques, a été arrêté le 17 février et était jugé pour des faits de corruption et de détournement de fonds dans le cadre d’un vaste scandale qui a ébranlé le pays. Les juges avaient requis 12 ans de prison à son encontre.
Jay Y. Lee, âgé de 49 ans, était notamment accusé d’avoir promis 43 milliards de wons (35 millions d’euros) à une entreprise et des fondations créées par Choi Soon-sil, amie et confidente de Park Geun-hye, en échange de l’appui de la caisse publique des retraites à un projet de fusion de deux filiales de Samsung en 2015.
Il lui était aussi reproché le transfert non justifié d’actifs à l’étranger et le recel de gains illégaux.Jay Y. Lee, qui a nié toute malversation, est en détention depuis février.