L’industrie pétrolière iranienne connaîtra un boom dans un délai de deux ans (responsable) - Maghreb Emergent

L’industrie pétrolière iranienne connaîtra un boom dans un délai de deux ans (responsable)

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Les déclarations du vice-ministre ont de quoi mettre la pression à l’Opep qui redoute un retour en force de l’Iran sur le marché pétrolier.

 

L’industrie pétrolière iranienne connaîtra, dans les deux années à venir,  un développement sans précédent, selon le vice-ministre iranien de l’Energie, chargé des relations internationales, Amir Hossein Zamaninia. D’après ce responsable, le développement attendu sera principalement dû à l’intérêt de plus en plus grand témoigné par les grandes firmes pétrolières.

Dans une déclaration faite à l’agence de presse iranienne spécialisées dans les questions énergétiques, Shana, M.Zamaninia a indiqué que l’Iran était désormais dans une situation favorable sur le plan politique, ajoutant que des négociations étaient déjà en cours avec un certain nombre de compagnies internationales en ce qui concerne des projets d’investissements dans les secteurs pétrolier et gazier.

« Bien que l’industrie pétrolière iranienne soit vieille de plus d’un siècle, la production n’est pas en adéquation avec les réserves du pays, ce qui justifie amplement de nouveaux investissements dans le secteur », a expliqué le responsable.

« L’industrie pétrolière iranienne est actuellement dans la meilleure situation possible dans, dans le sens où elle est susceptible d’attirer des investissements. De grandes compagnies souhaitent vraiment investir en Iran », a-t-il poursuivi.

Le vice-ministre a dit s’attendre, en outre, au retour d’un certain nombre de groupes internationaux ayant quitté l’Iran suite à l’embargo qui avait été imposé à ce pays.

En faisant ces déclarations, M. Zamaninia met une pression supplémentaire à l’Opep dont les membres principaux craignaient un retour en force de l’Iran sur le marché pétrolier. Une crainte d’autant plus justifiée que l’organisation a déjà du mal à imposer à certains de ses membres le respect de l’accord de réduction de la production pétrolière.  Un accord, rappelons-le, valable jusqu’au mois de mars 2018.

 

 

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