Le salon de la santé prévu du 02 au 05 Mars 2016 à Tunis, verra la participation de l’Algérie en tant qu’invité d’honneur. Une occasion pour la partie tunisienne de prospecter des perspectives d’investissements. La coopération tuniso-algérienne dans le secteur de la santé prend effet en ce début de l’année.
La quatrième édition du salon international « Tunisia Healthexpo 2016 » , verra la participation de l’Algérie en tant qu’invité d’honneur où elle occupera l’espace d’un pavillon regroupant trois pôles. Un premier pôle dédié à la représentation des établissements ‘’publics‘’ tels que : l’agence nationale de gestion des réalisations et d’équipement des établissements de santé « AREES », la pharmacie centrale des hôpitaux « PCH », l’Institut pasteur d’Algérie « IPA ».
Le deuxième pôle réservé aux équipements médicaux, abritera une quinzaine d’entreprises algériennes activant dans la production, l’importation et la commercialisation de consommables médicaux, et celle des systèmes de traitement de déchets hospitaliers. L’industrie pharmaceutique, abritée dans le troisième pôle, sera représentée par deux sociétés tuniso-algérienne Pharmidal et Inphamedis. Une représentation d’une association de pharmaciens sera, en outre, présente lors de cet événement.
La participation de l’Algérie en tant qu’invité d’honneur à cette édition du « Healthexpo » avec en sus une large représentation, est le début de la concrétisation du programme exécutif de coopération dans le domaine de la santé pour les années 2016 et 2017, adopté lors de la dernière session de la grande commission mixte algéro-tunisienne, selon les organisateurs.
Un marché algérien attractif et des ambitions communes
’Il importe de promouvoir le partenariat entre les deux pays dans le domaine de la santé, notamment à travers l’investissement commun dans le secteur pharmaceutique, et ce, afin d’envisager l’exportation vers les pays africains‘’ avait déclaré M. Said Aidi, le ministre Tunisien de la santé à l’occasion d’une visite officielle à Alger en début de ce mois.
Du coté tunisien, le secteur de la santé dont les infrastructures et la qualité des services connaissent un développement remarquable et ce depuis les années 1990 (impulsé par la privatisation), on ambitionne de gagner des parts de marché algérien notamment dans le marché des médicaments. Car l’Algérie acquiert 55% de ses besoins en médicaments de l’étranger, et vise, à l’horizon 2020 à couvrir le marché national par une production locale.
Par ailleurs, les deux pays voisins font face à des défis communs. La Tunisie et l’Algérie ambitionne, en effet, le renforcement de la coopération en matière de surveillance épidémiologique transfrontalière, et visent l’amélioration des services de santé dans les régions frontalières.