La participation de l’Iran à cette réunion, qui se tiendra en marge du Forum international de l’Energie (26 au 28 septembre), est un nouveau signe de sa disposition à contribuer aux efforts de stabilisation du marché pétrolier. Mardi dernier, des médias avaient évoqué sa volonté de soutenir à une action commune allant dans ce sens, et ces informations avaient favorisé la remontée des cours.
La participation de l’Iran à la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEO), qui doit se tenir en en septembre prochain en Algérie, est assurée. L’information a été confirmée par le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, dans une déclaration à l’agence de son ministère, Shana, rapportée par Reuters.
Le secrétaire général de l’Opep, Mohammed Barkindo, se rendra à Téhéran « dans un avenir proche », a ajouté le responsable iranien dans cette déclaration.
La participation de l’Iran à cette réunion, qui se tendra en marge du Forum international de l’Energie (26 au 28 septembre), est un nouveau signe de son désir de mieux coopérer avec les autres pays producteurs de pétrole en vue de stabiliser le marché, qui reste globalement déprimé malgré un petit redressement des prix.
Mardi dernier, l’agence de presse Reuters avait rapporté des déclarations de sources de l’OPEP et de l’industrie pétrolière selon lesquelles l’Iran est plus disposé que par le passé à soutenir à une action commune pour la stabilisation du marché pétrolier. Ces informations avaient favorisé la remontée des cours.
Pour rappel, l’Iran est le troisième producteur OPEP. Jusqu’à tout récemment, il avait refusé de prendre part aux discussions menées par des grands producteurs OPEP et non-OPEP pour sauver les prix de l’effondrement qu’elles connaissent depuis juin 2014.
L’Iran justifiait son refus d’accepter un gel de la production par son désir de récupérer son quota historique qui avait été affectée par les sanctions occidentales.
Les tentatives de gel de la production menées au début de l’année se sont soldées par un échec cuisant, l’Arabie Saoudite exigeant que l’Iran lui aussi gèle sa production.