Les réserves de phosphate de l’Algérie sont estimées à près de deux milliards de tonnes. Sa production annuelle est estimée à 1,5 millions de tonnes.
L’ambassadeur d’Iran à Alger, Reda Amiri, a fait part jeudi à Alger, lors d’un entretien avec le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, du souhait de son pays d’acheter le phosphate algérien, a indiqué un communiqué du ministère de l’Industrie et des Mines.
M. Amiri « a affiché le souhait de l’Iran, grand importateur de phosphate, d’acheter cette matière première directement à partir de l’Algérie », note la même source. M. Yousfi s’est dit favorable à cette proposition, invitant les entreprises dans les deux pays à engager des discussions afin d’arriver à des accords permettant l’exportation du phosphate algérien vers l’Iran.
Les réserves de phosphate de l’Algérie sont estimées à près de deux milliards de tonnes. » En explorant davantage, nous sommes persuadés que nous découvrirons que les réserves sont beaucoup plus importantes « , avait affirmé M. Yousfi en novembre dernier au magazine algérien Oil &Gas Business (OGB).
Selon lui, l’Algérie produit un million, voire un million et demi de tonnes par an de phosphate. Toutefois, dans le cadre des nouveaux projets en cours d’élaboration, l’Algérie projette de multiplier par dix cette production. » Nous projetons de produire au minimum dix à douze millions de tonnes/an « , a-t-il affirmé en précisant que « le phosphate est destiné à être traité, puis enrichi, et, sera transformé en acide phosphorique ».